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Spinoza

Ni rire, ni maudire, ni pleurer, comprendre
(Spinoza)

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Le Parisien

Pierre Leroy

Au-delà de la seule croissance économique, l’indice créé par l’énarque Pierre Le Roy intègre des critères comme l’espérance de vie ou la qualité de l’environnement.

Pour mesurer l’activité économique d’un pays, donc sa croissance, le produit intérieur brut (PIB) est l’indicateur le plus souvent utilisé depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Il répertorie tout ce qui est quantifiable en argent. Mais il reste insuffisant pour traduire le bonheur. Il n’intègre pas les notions de paix, de liberté, de démocratie, d’environnement, de culture.
Comme le disait Robert Kennedy, homme politique américain et frère du président John Fitzgerald Kennedy, il « mesure à peu près tout, sauf ce qui rend la vie digne d’être vécue ».

Ainsi, la Chine connaît un boom économique mais les droits de l’homme y sont malmenés. La région Rhône-Alpes est très performante économiquement, mais nombre de ses industries sont polluantes et rendent l’air irrespirable pour les riverains.

S’appuyer sur un instrument de mesure plus répresentatif de notre bien-être permettrait de mener des politiques plus équilibrées, plus sociales, plus culturelles et moins dictées par les contraintes économiques et financières. L’idée fait son chemin timidement.

Le roi du Bhoutan est le premier, en 1972, à avoir inscrit dans sa constitution le concept de bonheur national brut, qui repose sur la gouvernance et la croissance responsables, la promotion de la culture du pays et celle du développement durable.

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